Dr. Troy Grennan
Co-directeur de l'équipe, Co-infections et affections reliées; Membre, Comité de direction
BC Centre for Disease Control
Voir la biographieCette étude évaluera dans quelle mesure le vaccin anti-VPH prévient les récurrences du pré-cancer anal chez des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSRH) vivant avec le VIH. Elle mesurera les récurrences de lésions précancéreuses, connues sous le nom de néoplasie intraépithéliale anale (NIA) de haut grade chez ceux qui ont déjà été traités pour NIA. Il y aura deux groupes : un recevra le vaccin anti-VPH au début de l’étude, l’autre le recevra après 12 mois. La NIA de haut grade revient fréquemment malgré un traitement ablatif (c.-à-d., élimination de la lésion par la chaleur) et peut progresser vers le cancer. L’essai CTN 324 vise à déterminer si le vaccin anti-VPH limitera les récurrences de NIA de haut grade, réduisant ainsi le risque de cancer anal. L’étude permettra aussi de déterminer si les vaccins anti-VPH sont sécuritaires et efficaces chez les hommes vivant avec le VIH.
Le virus du papillome humain est l’infection transmise sexuellement la plus répandue dans le monde; cette infectioncauserait de 40 à 90 % de tous les cancers de l’anus, de la vulve, du vagin, du pénis et de l’oropharynx. Chez les hommes, l’infection à VPH est la principale cause du cancer de l’anus connu sous le nom de carcinome épidermoïde.
Les taux d’infection anale par le VPH et des cancers de l’anus qui en résultent, sont beaucoup plus élevés chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HRSH) que dans la population générale. Les HRSH qui vivent avec le VPH et le VIH présentent le taux le plus élevé de cancer de l’anus, toutes populations confondues.
Les vaccins modernes contre le VPH couvrent neuf types de VPH et protègent contre 90 % de tous les cancers liés au VPH. Si les vaccins anti-VPH se sont révélés capables de réduire les taux de cancers du col chez la femme et du cancer de l’anus chez certains groupes d’hommes, on en sait peu sur leur innocuité et leur efficacité globales chez les HRSH vivant avec le VIH.
En tout, 228 HRSH traités pour NIA de haut grade à Toronto et à Vancouver seront assignés aléatoirement à l’un des deux groupes, dont l’un recevra le vaccin anti-VPH immédiatement et l’autre le recevra 12 mois après le traitement initial pour NIA de haut grade. Les participants seront vus régulièrement lors de visites de suivi sur une période de 46 mois. Chaque visite inclura un survol complet de l’histoire médicale et un examen physique, de même que des analyses sanguines et des prélèvements de gorge et de l’anus pour mesurer la prévalence du VPH. Les taux de récurrences de NIA de haut grade seront comparés entre les groupes afin de déterminer l’efficacité globale du vaccin anti-VPH.
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BC Centre for Disease Control
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