Cure
Vaccins et immunothérapies (VIT)
L’étude CTN 239 visait à évaluer l’efficacité et l’innocuité d’une immunothérapie personnalisée au cours d’une interruption structurée du traitement antirétroviral de 12 semaines. Cette étude ouverte (où l’investigateur et le patient savaient qui recevait le médicament expérimental) d’une durée de deux ans a vérifié la capacité de l’AGS-004 à améliorer le contrôle immunitaire de la réplication virale.
Après la sélection et la leucophérèse, les participants recevaient une injection de 0,6 mL d’AGS-004 toutes les quatre semaines, à quatre reprises, tout en maintenant leur traitement par antirétroviraux. À la semaine 12, les participants dont la charge virale était inférieure à 1 000 copies/mL continuaient de prendre l’AGS-004 et cessaient leurs antirétroviraux. À la semaine 26, les participants discutaient avec le médecin de l’étude pour savoir s’ils allaient continuer de prendre l’AGS-004 ou redébuter les antirétroviraux seuls, selon le rebond de leur charge virale.
L’agent expérimental, l’AGS-004, est fabriqué avec les cellules dendritiques, un type de globules blancs qui stimule le système immunitaire de l’organisme, et un échantillon du VIH du patient. Il s’agit du premier traitement expérimental individuel, conçu à partir du matériel génétique du VIH et des cellules de l’organisme de la personne.
Quarante-sept participants qui en étaient à leur premier schéma antirétroviral et dont la numération des CD4 était égale ou supérieure à 450 cellules/mm3 pendant au moins trois mois avant le début de l’étude y ont participé.
L’analyse finale de cette étude de phase II sur une immunothérapie autologue à base de cellules dendritiques (AGS-004) a fait état de résultats positifs pour ce qui est du paramètre principal, le contrôle de la charge virale.
Les chercheurs ont conclu que le traitement expérimental à donné lieu à un retard étonnamment long du rebond viral et du délai d’atteinte de la charge virale de pointe durant l’interruption structurée de traitement et à une charge virale moindre, comparativement aux taux qui prévalaient avant les antirétroviraux.
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