À propos de l'étude

Cette étude visait à comparer l’AZT associée à la ddI versus AZT associée à la ddC.

Approche de l'étude

Il s’agissait d’un essai à étiquetage en clair (les investigateurs et les volontaires savaient quel traitement était administré). Les participants ont été divisés selon qu’ils avaient été exposés à l’AZT et selon leur numération de CD4 et ont été assignés aléatoirement afin de recevoir l’un des deux schémas thérapeutiques. Les évaluations cliniques et les analyses de laboratoire, y compris la charge virale, ont été effectuées tous les mois pendant les trois premiers mois, puis au cinquième et septième mois.

Population

Cent trente-six patients VIH-positifs ont été randomisés. Les participants n’avaient pris ni ddI, ni ddC dans le passé. Ils présentaient des numérations de CD4 entre 50 et 300. Parmi les 136 participants, 67 ont été assignés aléatoirement afin de recevoir la ddI et 69 la ddC. L’âge moyen était de 38 ans, 93 % des patients étaient de sexe masculin, 74 % étaient gais ou bisexuels et 1,5 % étaient atteints de sida. La numération moyenne des CD4 était de 230 et la charge virale était à 3,6 logs au moment de l’inscription.

Résultats

Aucune différence significative n’a été notée quant aux numérations des CD4 ou à la charge virale dans le temps entre les deux groupes. Les participants des deux groupes ont présenté une baisse de la charge virale équivalant à un log à la deuxième semaine, déclin qui s’est maintenu pendant les sept mois de l’étude. Les deux médicaments ont été bien tolérés.

Conclusion

Le recours à l’AZT avec la ddI ou la ddC est associé à une augmentation des numérations des CD4 et à une diminution de la charge virale. L’innocuité à court terme des deux schémas thérapeutiques a été jugée équivalente.