À propos de l'étude

Cette étude visera à déterminer si le passage d’un schéma ARV à base d’inhibiteurs de la protéase (IP) rehaussés par le ritonavir à un schéma à base de raltégravir ralentira progression de la fibrose hépatique chez des patients co-infectés par le VIH et le VHC, mesurée par élastographie impulsionnelle (FibroScan®) et l’indice de radio AST/plaquettes (APRI) après 48 semaines de traitement.

À propos de la maladie

Environ 30 % des patients VIH+ sont également porteurs du virus de l’hépatite C. Un nombre important de patients co-infectés sont exposés à un risque de progression vers une maladie hépatique grave qui peut entraîner la mort. Certains patients ne répondent pas au traitement anti-VHC ou ne le tolèrent pas. C’est pourquoi le temps presse pour découvrir d’autres stratégies afin de ralentir la progression de la fibrose.

Les patients traités par antirétroviraux obtiennent généralement de meilleurs résultats hépatiques dans l’ensemble; toutefois, les IP rehaussés pas ritonavir ont été associés à un accroissement des taux d’enzymes hépatiques et, selon certaines études, à une progression de la fibrose hépatique, voire à une décompensation hépatique. À long terme, les IP peuvent provoquer des problèmes métaboliques (p. ex., stéatose hépatique) susceptibles d’endommager davantage le foie.

Approche de l'étude

Les chercheurs de l’étude croient qu’en faisant passer les patients d’un schéma à base d’IP à un schéma à base de raltégravir, ils pourront ralentir la progression de la fibrose hépatique. Le raltégravir possède un profil d’innocuité hépatique et un profil métabolique favorables (p. ex., cholestérol), même s’il n’a pas encore fait l’objet d’études approfondies dans le contexte de la co-infection.

Pour mesurer la fibrose hépatique chez les participants, les chercheurs utiliseront deux méthodes non effractives, la méthode APRI (qui mesure l’indice de ratio aspartate aminotransférase/plaquettes) et l’échographie FibroScan®, qui permet d’évaluer la rigidité du foie et plus le foie est rigide, plus la fibrose est importante.

On s’attend à ce que les personnes admissibles participent à cette étude pendant une durée totale de 72 semaines.

Résultats

The ability of study investigators to detect changes between the two groups was hindered by unexpectedly slow recruitment; only nine were recruited of the proposed 40 participants. No changes in fibrosis or metabolic measurements were seen between the groups; adverse events were mild and HIV control was maintained in the raltegravir group.

Dr. Klein and the study team concluded that raltegravir is a safe option for treatment of HIV-HCV co-infection however its impact on liver fibrosis should be investigated in future studies.

Critères d'admissibilité

Requis

  • Âge : 18 ans ou plus
  • Co-infection chronique par le VIH/VHC (ARN du VHC + depuis au moins six mois et traitement anti-VHC antérieur autorisé)
  • Sous ARV à base d’IP rehaussés par ritonavir depuis au moins six mois
  • Signes de fibrose : score APRI 1,5 et/ou score de biopsie hépatique F2 (en deux ans) et/ou  FibroScan® > 6,9 KPa (en deux ans) ou signes cliniques de fibrose de l’avis des médecins
  • Suppression du VIH (< 50 copies/mL) depuis au moins six mois
  • Aucun signe de résistance au raltégravir ou aux nucléosides de base co-administrés
  • Aucun antécédent d’échec virologique

Interdit

  • Signes cliniques de maladie hépatique décompensée (p. ex., ascite, saignement de varices œsophagiennes, encéphalopathie hépatique ou hépatome/cancer du foie)
  • Hépatite B chronique (définie par un test HBsAg positif ou un taux d’ADN du VHB supérieur à 10 000 copies/mL)
  • Taux d’AFP supérieur ou égal à 200 ng/mL au moment de la visite de sélection
  • Présence avérée ou soupçonnée de maladie de Wilson, déficit en alpha-1-antitrypsine, maladie cæliaque ou autre cause de maladie hépatique chronique
  • Insuffisance rénale chronique (TFG3 < 20 mL/min) lors de la visite de sélection
  • Grossesse ou grossesse planifiée (femmes fertiles n’utilisant pas de contraception adéquate)
  • Femmes qui allaitent
  • Infection opportuniste active (à l’exception du muguet) ou cancer (à l’exception du sarcome de Kaposi, du cancer de la peau, du cancer du col de l’utérus ou de l’anus, à moins de présence connue ou soupçonnée de métastases hépatiques)
  • Patients ayant l’intention de commencer un traitement anti-VHC durant la phase thérapeutique (au cours de l’année suivant la visite de départ)

Pour plus de renseignments

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Investigatrice principale

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Sites participants

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