CTN 272 : Cohorte canadienne sur le VIH et le vieillissement

À propos de l'étude

Cette étude portera sur le vieillissement accéléré chez les personnes vivant avec le VIH, et plus particulièrement sur les maladies cardiovasculaires. Les chercheurs mettront également au point des outils d'analyse des signaux chimiques dans le sang qui pourraient aider à mieux comprendre de nombreux problèmes de santé liés au vieillissement, tels que les maladies cardiaques, le diabète, les maladies rénales, les pertes de mémoire et la fragilité des os. Les chercheurs étudieront les facteurs qui ont un impact sur la longévité, notamment : l'âge de la personne au moment de l'infection, le nombre de cellules CD4, le temps passé avec un nombre de CD4 supérieur à 500 cellules/mm3 et d'autres variables. L'étude est une vaste cohorte contrôlée qui vise à recruter 2 000 participants (la moitié séropositifs et l'autre moitié non séropositifs). Les participants seront suivis pendant cinq ans et seront invités à participer à la cohorte principale ainsi qu'à l'une ou l'autre des quatre sous-études prévues. Les sous-études portent sur l'accumulation de plaque dans les artères, les anomalies de la glycémie en tant qu'indicateur de la maladie, la réaction du système immunitaire aux maladies cardiovasculaires et les tests génétiques.

Contexte

Au Canada, on estime qu'en 2015, 50 % des personnes vivant avec le VIH auront 50 ans ou plus. Les chercheurs de l'étude notent que certaines maladies liées à l'âge semblent être surreprésentées dans la population des personnes vivant avec le VIH, apparaissant environ 5 à 10 ans plus tôt que dans la population générale. Toutes les personnes vivant avec le VIH ne présentent pas de signes de vieillissement accéléré et le processus de vieillissement est complexe et n'est pas complètement compris. Les chercheurs de l'étude supposent que l'inflammation chronique et persistante associée au VIH entraîne un vieillissement accéléré, caractérisé en partie par des maladies cardiovasculaires prématurées. Le suivi des participants pendant cinq ans permettra de mieux comprendre les taux d'incidence plus élevés des maladies cardiovasculaires et du vieillissement accéléré chez les personnes vivant avec le VIH.

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