Dr. Hugo Soudeyns
Investigateur du Réseau
Centre de recherche du CHU Sainte-Justine
Voir la biographieCette étude vise à déterminer si l’utilisation précoce d’un traitement antirétroviral (TAR) d’association dans les cas de transmission verticale (VIH transmis de la mère à l’enfant) donne lieu à un état de suppression du VIH (taux très faible de VIH dans l’organisme) qui peut être maîtrisée sans autre médicament. Cette recherche paverait la voie à une éradication potentielle du VIH chez les enfants.
La transmission verticale (TV) demeure une source significative de nouveaux cas de VIH. En 2012, 260 000 enfants ont contracté le VIH de cette façon, dont environ 230 000 en Afrique subsaharienne seulement. Même si la prévention de la TV a connu du succès, le traitement du VIH transmis verticalement reste difficile.
Des études et des cas récents, comme le « bébé du Mississippi » donnent à penser qu’un TAR d’association énergique et précoce chez les nourrissons peut entraîner une suppression soutenue du VIH et peut-être même une rémission. On croit que l’instauration précoce du TAR d’association peut empêcher le VIH de constituer des réservoirs viraux significatifs, ce qui en retour entraîne un état de suppression du VIH qui peut être maîtrisé sans recours aux médicaments.
L’équipe de recherche réunira une cohorte de nourrissons et d’enfants qui ont contracté le VIH‑1 par TV et qui ont commencé divers traitements antirétroviraux d’association à différents moments après la naissance et qui ont ainsi obtenu une suppression du VIH. Les groupes comparatifs incluront des enfants en traitement qui n’ont pas obtenu de suppression virale soutenue et des enfants qui n’ont jamais reçu de traitement.
L’équipe de recherche effectuera des prélèvements sanguins et mesurera la taille des réservoirs de VIH chez ces enfants à différents moments et dans différents types de cellules. L’équipe évaluera aussi la présence et le taux d’autres marqueurs du VIH. Les résultats de ces expériences seront comparés entre les enfants VIH‑positifs qui ont commencé leur TAR d’association tôt vs tard.
Si vous souhaitez des renseignements additionnels au sujet de cette étude clinique, veuillez consulter un des sites participants ou le site Web : www.epic4.ca.
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Centre de recherche du CHU Sainte-Justine
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Montréal, QC
Vancouver, BC
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