Dr. Troy Grennan
Co-directeur de l'équipe, Co-infections et affections reliées; Membre, Comité de direction
BC Centre for Disease Control
Voir la biographieLe but de cette étude est de déterminer à quel point le traitement pour la dysplasie anale est efficace comparativement à une simple observation. Plus spécifiquement, des HRSH séropositifs et dont les tissus anaux présentent des anomalies (dysplasie anale ou pré-cancer) lors d’une anuscopie de haute résolution (AHR) seront assignés aléatoirement au traitement ou resteront sous observation. Cette étude fait suite à l’étude CTN292A mise sur pied pour développer l’algorithme de dépistage.
Le VPH est la plus répandue des infections transmises sexuellement (ITS) dans le monde et elle est la principale cause du cancer anal. Le VPH débute comme une infection qui peut ne causer aucune anomalie des tissus, mais il peut entraîner la dysplasie anale, une forme de pré-cancer, et dans certains cas, le cancer. Le pré-cancer se caractérise par des cellules anormales ou des lésions qui peuvent éventuellement devenir cancéreuses. Chez les hommes séropositifs, les taux d’infection anale au VPH sont très hauts et l’infection a tendance à persister plus longtemps. En raison des taux élevés de VPH et de persistance de l’infection, les taux de cancer anal sont beaucoup plus hauts chez les hommes séropositifs, particulièrement chez les HRSH, comparativement à la population générale. Malheureusement, trop peu de recherches ont été effectuées pour permettre aux professionnels de la santé de s’entendre sur une norme universelle pour le dépistage du VPH anal; et par conséquent la dysplasie anale peut être difficile à gérer une fois dépistée.
Les professionnels de la santé ignorent également si le traitement de la dysplasie anale peut modifier les taux de cancer. Mais les femmes porteuses de lésions similaires au niveau du col de l’utérus tirent profit des traitements d’élimination des cellules anormales, habituellement par le biais d’une intervention appelée ablation (élimination des couches de cellules superficielles au moyen d’un instrument qui brûle la région). Des traitements similaires sont offerts aux hommes, mais nous ne disposons pas de preuves solides quant à leur effet à long terme.
Les participants avérés porteurs de lésions précancéreuses de haut grade pendant l’étude 292A ou qui subissent un dépistage et reçoivent un diagnostic dans d’autres cliniques seront recrutés pour cette étude. Il s’agit d’un essai prospectif, ouvert, randomisé et contrôlé. Les sujets qui répondent aux critères et choisissent de participer seront assignés aléatoirement à l’un des deux groupes suivants :
Les participants se rendront à la clinique tous les 6 mois après le test de dépistage de départ sur une période de 36 mois. Le principal paramètre est l’élimination des lésions précancéreuses, qui sera comparé entre le groupe traité et le groupe sous observation. Ultimement, l’étude CTN 292 nous aidera à optimiser notre approche pour le dépistage, la prévention et le traitement de la maladie anale liée au VPH chez les HSRH séropositifs.
Requis pour la portion sélection initiale de l’étude :
Pour plus de renseignements sur les critères d’inclusion et d’exclusion, veuillez vous rendre au site clinicaltrials.gov.
Pour plus de renseignements au sujet de cette étude clinique, veuillez vous adresser au Dr Troy Grennan, l’un des investigateurs principaux, au 604 707-5606 (bureau).
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