CTNPT 008 : Étude pilote sur le sevrage tabagique pour le VIH
Programme de conseil en association avec les thérapies de remplacement de la nicotine
À propos de l'étude
Le CTNPT 008 a étudié l'efficacité d'un programme de conseil, associé à une thérapie de remplacement de la nicotine (patch de nicotine), pour améliorer les taux d'abandon du tabac. Les séances de conseil étaient axées sur l'arrêt du tabac et le traitement de la dépression.
Contexte
Les taux de maladies cardiovasculaires (MCV) sont élevés chez les personnes vivant avec le VIH. Deux des facteurs considérés comme contribuant à ce risque élevé sont l'augmentation des taux de tabagisme et la prévalence de la dépression chez les personnes vivant avec le VIH. Le tabagisme est un facteur de risque direct de MCV et la dépression rend plus difficile le fait d'arrêter de fumer et de rester non-fumeur. Par conséquent, l'augmentation des taux de dépression et de tabagisme peut interagir pour augmenter les taux de MCV chez les personnes vivant avec le VIH.
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Approche de l'étude
Cinquante participants ont été recrutés à l'hôpital d'Ottawa. Les participants devaient être des fumeurs actuels, prêts à arrêter dans les 30 jours, diagnostiqués avec le VIH et suivant actuellement une thérapie antirétrovirale.
L'étude s'est appuyée sur un modèle de conseil de 24 semaines avec un suivi de 6 mois. Les séances de conseil ont eu lieu au début de l'étude, à la date d'arrêt et 4, 12 et 24 semaines après l'arrêt. L'abstinence tabagique a été évaluée à l'aide de questionnaires d'auto-évaluation et de mesures biochimiques (monoxyde de carbone exhalé). Les mesures psychologiques et physiologiques ont été répétées 6 mois après la période de conseil de 24 semaines. Les participants à l'étude ont également bénéficié d'un soutien téléphonique tout au long de la période de conseil.
Résultats
Après six mois de suivi, 28 % des participants ont fait preuve d'une abstinence biochimique. Ce résultat est considéré comme une intervention réussie contre le tabagisme et se compare bien à d'autres études similaires. Au départ, 52 % des participants à l'étude présentaient des signes de dépression clinique. Après six mois de suivi, la tendance était à la diminution de la dépression. Les personnes souffrant de dépression n'étaient pas plus susceptibles de recommencer à fumer. Cela souligne l'importance d'inclure la dépression dans les séances de conseil afin d'éliminer cet obstacle à l'arrêt du tabac. Cet essai pilote a montré l'importance de ce type de programme pour aider les personnes séropositives à arrêter de fumer.