À propos de l'étude

L’hépatite C est une maladie du foie causée par le virus de l’hépatite C (VHC). L’hépatite C est fréquente chez les personnes vivant avec le VIH en raison des voies similaires de transmission. Le VHC se propage surtout par contact avec du sang ou des produits sanguins provenant d’une personne infectée. On estime qu’au moins 75 pour cent des personnes exposées au VHC développent une infection chronique, ce qui signifie que leur organisme n’arrive pas à maîtriser le virus. Le VHC peut être traité au moyen d’interféron pégylé, mais ce type de médicament peut provoquer la dépression chez certains patients. C’est pourquoi on instaure et on complète très peu souvent le traitement anti-VHC chez les individus co-infectés.

À propos de la maladie

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’utilisation de l’antidépresseur citalopram avant et pendant le traitement de l’hépatite C afin de prévenir la dépression. Cette étude a inclus des personnes porteuses d’une co-infection par le VIH et le VHC qui étaient sur le point de commencer un traitement pour l’hépatite C. Les participants ont été assignés aléatoirement soit au citalopram, soit à un placebo. Trois semaines après le début du citalopram (ou du placebo), les participants recevaient de l’interféron pégylé et de la ribavirine (PegetronMD) pendant 24 à 48 semaines, selon le génotype de leur VHC. L’étude a comparé la fidélité des participants à leur traitement anti-VHC et les symptômes de dépression selon qu’ils recevaient le citalopram ou le placebo.

Approche de l'étude

En tout, 76 participants ont été inscrits entre novembre 2006 et avril 2011 : 36 ont été assignés au citalopram et 40 au placebo.

Résultats

La fidélité au traitement a été élevée dans les deux groupes (antidépresseur et placebo) dans un contexte de soins multidisciplinaires, ce qui donne à penser qu’un traitement efficace est possible, même chez des populations à risque élevé. L’utilisation du citalopram pendant le traitement anti-VHC n’a pas amélioré l’observance thérapeutique et n’a pas diminué le risque de dépression limitant le traitement ni les symptômes dépressifs chez les participants à l’étude. L’équipe de l’étude en a conclu qu’étant donné qu’il n’y a pas d’avantages clairs à administrer un antidépresseur en l’absence de dépression, d’autres stratégies, telles que le dépistage précoce et le traitement de la dépression, devraient être élaborées.

Investigatrice principale

Voici qui dirige cette étude.

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Site participant

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